ATON (ITEN)
Cette personnification de Rê
en son zénith est représentée par un disque solaire dont
les rayons se terminent par des mains. Celles qui se tendent vers le pharaon et
la reine tiennent le signe de vie, ankh, et à la base du disque se trouve
l’uræus. Ce dieu eut un parcours spécial car son heure de
gloire (et de culte officiel) ne dépassa pas de beaucoup la vingtaine d’années !
Son culte prit de l’ampleur vers la
XVIIIe dynastie,
sa plus fervente pratiquante se nommant Tiyi, l’épouse d’Aménophis III. Elle
éduqua son fils dans cette croyance, qui une fois arrivé au pouvoir changea son
nom en Akhenaton, s’attirant les foudres du clergé d’Amon . Il déménagea la capitale de Thèbes à
Akhet-Aton, créant de toutes pièces cette nouvelle cité :
« la contrée lumineuse d’Aton ». Le culte du dieu ne se
faisait plus en secret, enfermé dans une pièce obscure du temple, mais dans
des lieux à ciel ouvert, démocratisant la religion et s'attirant par là les
foudres du clergé.
retour
|